Avec la dernière mise à jour de Noël 2023, Tesla a introduit des sanctions pour ceux qui ne respectent pas la concentration sur la route avec l’autopilote. Ces restrictions sont très strictes, trop même. Voyons comment régler la situation.
L’autopilote Tesla est devenu trop stricte
La conduite autonome aux Etats-Unis est à un cran bien au dessus de chez nous. En Europe, nous avons droit à une version bridée de par la législation de la conduire dite autonome. Tesla rencontre des difficultés à proposer son autopilote autonome outre atlantique depuis qu’il y a eu des accidents liés à des conducteurs qui ne respectent plus rien niveau attention sur la route. L’autopilote est tellement amélioré que certains n’hésitent plus à dormir au volant de leur Tesla. C’est complètement fou et inconscient.
Du fait de ces comportements complètement dangereux, Tesla a procédé à une mise à jour de l’autopilote, rendant nettement plus restrictif son utilisation. Il faut dire que le gouvernement Américain a mis la pression au constructeur afin qu’il règle ces problèmes de sécurité sur la route, on peut le comprendre.
C’est ainsi qu’en Europe, cette restriction est également arrivée. Désormais, si vous ne touchez pas le volant toutes les 30 secondes à une minute ou si vous ne regardez tout simplement pas la route pendant 5 secondes, vous aurez un avertissement. Au bout de 5 avertissements, vous serez toute simplement privés d’autopilote pendant une semaine. Oui, vous avez bien lu, c’est juste incroyable.
Des solutions de contournement pour l’autopilote tesla
Depuis cette annonce et les constatations des premiers utilisateurs de la dernière mise à jour, on a pu voir quelques astuces contraignantes fleurir sur Internet alors que la solution est toute simple. Certains proposent de procéder à un reboot de la tesla avant d’enclencher le mode parking. Ce serait au moment du mode parking que les informations partiraient sur les serveurs de Tesla. En appuyant sur les deux molettes du volant et en procédant donc au hard reboot avant d’appuyer sur le bouton de parking, les informations ne seraient pas transmises et la sanction n’aurait pas lieu car elle ne comptabiliserait pas les avertissements donnés. Bon, c’est plutôt contraignant comme solution.
Une autre solution consiste à cacher la caméra de l’habitacle avec un système que l’on trouvé déjà pour les ordinateurs portables. On pourrait tout à fait poser un bout de scotch sur la caméra mais cela empêcherait d’utiliser le mode sentinelle et d’observer à distance ce qui se passe dans le véhicule si besoin. C’est alors que la solution du cache caméra d’ordinateurs portables et plus intéressant. Mais ce n’est pas encore la solution idéale.
La solution parfaite vient de la législation RGPD en Europe
La solution est finalement beaucoup plus simple qu’il n’y parait. Dans une mise à jour précédente, Tesla a déployé les paramètres de confidentialité imposés par la loi de protection des données personnelles de l’Europe, la fameuse loi RGPD. Ce qui est intéressant ici, c’est que dans les paramètres de confidentialité accessibles depuis peu dans la Tesla, on peut s’opposer à ce que Tesla utilise la caméra de l’habitacle pour observer notre mode de conduite !
Et oui, en désactivant cette option ainsi que les données d’analyse de conduite autopilote, Tesla n’est donc pas autorisé par vous à exploiter ces informations. De ce fait, les restrictions de l’autopilote sautent et vous revenez à la normale, c’est à dire à son fonctionnement tel qu’il était avant la mise à jour de Noël. je vous montre tout cela dans la vidéo suivante :